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18 articles taggés histoire namur

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Au fil de l'histoire (citadelle de Namur)

La Citadelle de Namur a, de tous temps, occupé une position stratégique au cœur de l'Europe. D'abord centre de commandement d'un important comté au Moyen Age, elle fut ensuite convoitée et assiégée par tous les Grands d'Europe entre le 15ème et le 19 ème siècle. A partir de 1891, on la transforma en vaste parc, véritable poumon de verdure surplombant la capitale de la Wallonie.

Aujourd'hui, c'est le touriste qui monte à l'assaut de la citadelle, témoin privilégié de 2000 ans d'Histoire. Découverte en plein air, au travers de circuits pédestres jalonnés d'explications historiques; découverte souterraine, en parcourant les kilomètres de galeries aménagées au cours des siècles pour la défense d'une des plus grandes citadelles d'Europe.

L'histoire du site en un jet

Des origines à l'an 1000

Les premières traces de campements humains sur le site du confluent remontent à environ 6.000 avant Jésus-Christ. De nomade, l'habitat se fera progressivement permanent. Dès le I er siècle, on note déjà, sur la rive gauche de la Sambre, une bourgade bien structurée, dotée d'un port à la pointe du Grognon. Les monnaies retrouvées attestent que Namur entretient des relations commerciales avec le reste de l'empire romain. L'évolution du bourg s'accélère et l'importance du port s'intensifie du 5 ème au 9 ème siècle. Les premières fortifications sur l'éperon rocheux qui deviendra la citadelle datent au moins de cette époque.

Période comtale : 10ème au 15ème siècle

23 comtes vont se succéder du 10 ème siècle à 1429. Ils proviennent de l'Entre-Sambre-et-Meuse, puis du Hainaut, de France et de Flandre.
Au château, s'ajoutent progressivement la collégiale Saint-Pierre et des habitations de chanoines.
Dès la seconde moitié du 10 ème siècle, Namur est la capitale du comté. Mais le rayonnement de ce comté dépasse les frontières : le comte Baudouin II de Courtenay sera ainsi empereur de Constantinople, Yolande de Namur deviendra reine de Hongrie et Blanche de Namur reine de Suède.
La ville s'agrandit et se fortifie. Elle compte 8000 habitants au 15 ème siècle. Jean III, dernier comte de Namur, ruiné et sans héritier légitime, vend le comté à Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui en prend possession en 1429.

Turbulences : 15ème au 19ème siècle

Jusqu'à l'indépendance de la Belgique, Namur ne cessera de changer de mains. Convoitée par tous pour sa situation stratégique, prise et reprise, la ville sera successivement espagnole, autrichienne, française ou hollandaise. Sa citadelle, marquée des sceaux de Vauban et Coehoorn, devient une des plus vastes d'Europe. Elle se doublera d'une ceinture de 9 forts autour de la ville, qui compte environ 20.000 habitants au début du 19 ème siècle.

19ème et 20ème siècles

Après l'indépendance de la Belgique, les forces armées vont rester sur ce site, qui ne sera partiellement démilitarisé qu'à partir de 1891 par Léopold II. De grands travaux d'aménagement de la citadelle sont alors entamés. En 1975, le Ministre de la Défense rend à la ville les clés de la citadelle et en 1977, les para commandos quittent les derniers bastions.

_______________________________________



1 er siècle...

De nombreux vestiges attestent l'existence d'une bourgade namuroise à l'époque gallo-romaine, comme ces vases funéraires provenant de l'ancien cimetière de la "Motte-le-Comte". On peut voir ces vases de la première moitié du 1 er siècle au Musée archéologique de Namur.

Fortifications...

La première structure défensive sur le site consistait en un mur de barrage structuré par une double rangée de pieux. Si on ignore à quelle date précise cette fortification a été implantée, on peut du moins affirmer que c'est avant 890.

23 comtes...

Bérenger, comte de Namur, est mentionné en 925 mais ce n'est qu'à partir de 974 qu'on peut assurer que les comtes ont fait de Namur leur résidence principale. Ils installent leur habitation sur l'éperon rocheux dominant le confluent.
Quatre dynasties de comtes vont se succéder à Namur, depuis Bérenger jusque Jean III, en 1421:

* la Maison de Namur (946-1196),
* la Maison de Hainaut (1196-1212),
* la Maison de Courtenay (1212-1263)
* la Maison de Flandre (1263-1429).

La collégiale...

Les fouilles menées de 1996 à 1998 ont permis de retrouver la base du chevet de la collégiale, large d'environ 12,5 mètres. On a également mis au jour, autour et en contrebas de ce chevet, une série de vestiges de bâtiments qui appartenaient au chapitre de Saint -Pierre, dont deux remontent vraisemblablement au 12 ème siècle : un grand bâtiment rectangulaire, juste en contrebas de la collégiale, qui pourrait bien avoir eu une fonction religieuse (crypte extérieure ou autre), et un autre, adossé à la courtine nord, trapézoïdal et, qui pourrait, lui, avoir eu une fonction résidentielle. Il est, d'ailleurs, flanqué de latrines.
Au 14 ème siècle, les abords de la collégiale vont être complètement remodelés, conformément à l'évolution des statuts qui autorisent maintenant les chanoines à avoir leur propre logement. On remblaie le bâtiment central et on construit, par-dessus, une ruelle qui va desservir des habitations.


Capitale...

Outre Namur, les comtes possédaient 6 autres châteaux. Bouvignes (Dinant) et Viesville (Bons-Villers, province de Hainaut) existaient déjà en 1188. Samson (Andenne) apparaît en 1204. Golzinnes (Gembloux) est mentionné en 1210. Montaigle (Onhaye) est acquis en 1298. Poilvache (Yvoir), enfin, est acheté en 1342.


Constantinople...

Comment gouverner à la fois Namur et Constantinople? Baudouin confie la garde du comté à sa femme, Marie de Brienne. Ce ne sera pas une période rose pour les Namurois, accablés d'impôts pour payer les guerres de Baudouin dans une Constantinople toujours menacée.


Blanche de Namur...

Blanche de Namur, née entre 1313 et 1318 est l'aînée des filles de Jean I er et Marie d'Artois. On raconte que Magnus II Eriksson, roi de Suède et de Norvège, fut séduit par la grâce et la beauté de la jeune Namuroise pendant l'été 1334, alors qu'il faisait route pour la France en quête d'une épouse et qu'il s'était arrêté dans un château de Flandre.
La princesse s'embarqua pour la Scandinavie en août 1335. Elle était accompagnée de son frère, le comte de Namur Philippe III, et ne devait jamais revoir les rives de la Meuse. Le 24 juin 1336, à Stockholm, Blanche était couronnée reine de Norvège, de Suède et de Scanie.
Au cours d'un règne mouvementé, marqué par l'influence de sainte Brigitte, les deux époux eurent plusieurs enfants, dont deux fils, Eric et Hakon, qui succédèrent à leur père.
Blanche de Namur mourut en 1363. Elle est toujours très populaire en Suède, où elle est réputée avoir introduit la culture française et où tout le monde connaît la berceuse "Rida Ranka", qui lui est dédiée .

Rida Ranka.

"Chevauche, chevauche en te balançant
Le cheval s'appelle Blanche.
Le si charmant petit cavalier
N'a pas encore d'éperons.
Quand il les aura conquis,
L'insouciance de son enfance aura disparu.
"Chevauche, chevauche en te balançant
Le cheval s'appelle Blanche.
Le petit garçon aux yeux bleus
Obtiendra la couronne royale.
Quand il l'aura obtenue
La tranquillité de sa jeunesse aura disparu.
"Chevauche, chevauche è te balançant
Le cheval s'appelle Blanche.
Un autre baiser que celui de ta mère.
Un jour te réjouira
Mais alors, la paix de ton âge viril te quittera.
Ainsi chantait pour son fils chéri, au sujet de sa destinée
En souriant à travers ses larmes,
Madame Blanche de Namur.
Et lorsque le roi Haakon eut acquis
Et les éperons et le royaume et l'épouse,

Il se souvenait avec mélancolie du chant de son enfance. "

Philippe le Bon...

Philippe le Bon prend possession du comté en 1429.
Namur est intégrée aux Etats Bourguignons.
La fonction stratégique et militaire du château augmente progressivement au détriment de l'habitat.
En 1477, la duchesse Marie de Bourgogne (fille de Charles le téméraire, petite fille de Philippe le Bon), héritière des Etats bourguignons, épouse Maximilien d'Autriche pour échapper à l'emprise du roi de France Louis XI. Nos régions sont alors incluses dans l'ensemble des possessions de l'empire des Habsbourgs .

Turbulences...

Les principaux sièges, du 15 ème au 19 ème siècle.

* 1488 Namurois contre Etats de Bourgogne (1 er usage du canon)
* 1577 Don Juan prend la Citadelle par surprise
* 1692 par Louis XIV, Vauban, ...
* 1695 par les Alliés (Hollandais + Anglais + Brandebourgeois + ...)
* 1746 par les Français
* 1792 par les Français
* 1794 par les Français
* 1830 par les Révolutionnaires belges
Tags : citadelle, namur, histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:52

François Bovesse et d'autres

François Bovesse
Francois BovesseAvocat, homme politique libéral, libre penseur et Gouverneur de la province de Namur, François Bovesse est bien entendu le personnage emblématique namurois incontournable. Animateur de la Ligue wallonne de Namur, délégué à l'Assemblée wallonne jusqu'en 1927 et membre du Comité de l'Union nationale wallonne, il est à l'origine de l'organisation des fêtes de Wallonie, à Namur, et de la création du Comité des Fêtes de Wallonie (1923). Cette fête est l'occasion pour lui de réclamer l'égalité de droit entre Wallons et Flamands, et de dénoncer les appétits flamingants.

D'autres personnages ont eu une influence certaine sur l'histoire namuroise. Voici la présentation de quelques-uns d'entre eux. Une liste qui ne se veut évidemment absolument pas exhaustive.

Ernest Montellier
Ernest MontellierMusicien, musicologue, compositeur namurois, il fut pendant 24 ans président-directeur de la royale Moncrabeau. Il fut, à 16 ans, premier violon de l'orchestre du Théâtre royal de Namur et pianiste accompagnateur de films muets. Il composa plus de 100 chansons wallonnes et une cinquantaine de chansons françaises.

Mais ce musicien averti était aussi un historien renommé. Il fut, entre autres, l'auteur de nombreuses notices de la Biographie nationale consacrées à des musiciens et des artistes nés sur le sol wallon.

Il fut également fort actif dans le folklore namurois. Il reconstitua entièrement la partie musicale de ce dernier. Présent eu sein du Comité des Fêtes de Wallonie jusqu'à l'âge de 90 ans, il fut également membre de de la Commission royale belge de Folklore et a soutenu la formation du groupe jambois des masuis et Cotelis.

Mais ce que l'on retiendra avant tout d'Ernest Montellier, c'est qu'il incarnait pour tous les Namurois le Wallon fier de sa patrie. Il fit connaître la Wallonie, son folklore et sa langue au-delà de nos frontières.
Joseph Calozet

Joseph CalozetJoseph Calozet naît le 19 décembre 1883 à Awenne, en Ardenne. Il est envoyé en pension pour effectuer ses études secondaires et, de là, à l'Université catholique de Louvain. Il y obtient en 1906 le titre de docteur en philosophie et lettres (philologie classique) et entame une carrière d'enseignant. Plusieurs de ses élèves fondent en 1909 un cercle littéraire dialectal, le Rèlîs Namurwès qui se dote d'une revue. Il restera toujours fidèle à cette association qui a vu éclore sa vocation et qu'il présida de 1930 à sa mort.

Son œuvre, qui sera régulièrement primée, notamment par la Société de littérature wallonne, s'ébauche fermement à partir de 1912, avec deux recueils de poésies: Su l'orîre di l'Ardène et Lès Pauvès Djins.

Pour conclure, on retiendra son engagement zélé pour la reconnaissance des cultures dialectales sans qu'elles n'entrent jamais en conflit avec l'illustration de la langue française.
Nicolas Bosret

Nicolas BosretNicolas Bosret était auteur de chansons écrites en wallon deNamur et parmi elles, le toujours célèbre Li Bia Bouquet que la cité mosane prendra comme Hymne national en 1857.

Bosret fit partie de la Société Royale Moncrabeau. Dès 1826, il intègre le Cercle des menteurs, qui devient en 1834 le Cabaret des menteries et, en 1843, la Société Moncrabeau. En 1857, il fonde l'orchestre moncrabeaucin composé de toute sorte d'instruments incongrus: Le cougnou à piston, la tête de cheval et autres gazouilleries. Les Molons sont de toutes les manifestations populaires namuroises. Organisés en société philantropique, ils collectent au son de leur "tchirlique" et entonnent volontiers le répertoire des chansons wallonnes de Bosret et d'autres auteurs wallons, accompagnés d'une base instrumentale rehaussée de ces instruments "mirlitonnant".
Arthur Masson

Arthur MassonProfesseur à l'Athénée et à l'Ecole normale de Nivelles (1922- 1946), il s'installe dans cette ville. C'est là qu'il commence à écrire son Toine Culot. Un personnage qui devient rapidement très populaire peu avant la guerre. Masson décrit des gens simples, au grand coeur, de la Wallonie, plus spécialement de la vallée du Viroin.

Masson hésite longtemps entre la poésie et le conte. Mais parmi d'autres livres, Un Gamin terrible fut le plus grand succès de librairie en 1967. Installé dans la région namuroise après la guerre (Tailfer 1946), il écrit un livre par an, et ce jusqu'à sa mort en 1970.

A travers 20 livres savoureux, on discerne une intelligence wallonne où il y a de la finesse et de l'esprit critique. Ces tendances rejoignent finalement le fond d'une humanité libre de s'affirmer et de se dépasser en sauvegardant un art de vivre plus proche de la latinité que de la germanité.
Félix Rousseau

Félix RousseauElève au Collège des Jésuites à Namur, Félix Rousseau poursuit des études d'histoire aux Facultés à Namur et à l'ULg où il obtient le titre de docteur (1909).

Considéré comme l'un des pères de l'historiographie de la Wallonie, Félix Rousseau a mis en évidence la grandeur de la civilisation mosane avant le XIIIème siècle. Si son oeuvre n'est pas en soi une synthèse, elle apporte quantité de réponses sur différentes questions historiques (la Wallonie, l'art mosan, Namur...).

Membre du Comité permanent du Congrès national wallon, de la section culturelle du Centre Harmel (1948-1958), il anime, lors du deuxième Congrès culturel wallon de 1955, la section Folklore et Culture régionale, à laquelle il apporte sa contribution sous la forme du texte La Wallonie, Terre romane, dans laquelle il explique que : Depuis des siècles, la terre des Wallons est une terre romane et n'a cessé de l'être. Voilà le fait capital de l'histoire des Wallons qui explique leur façon de penser, de sentir, de croire.
Tags : histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:32

Les Bragards

Les " Bragards " sont apparus lors de la féerie de Namur en 1952, mais ils existaient déjà sur papier en 1951. Cette frairie était représentée par de jeunes gens pour animer les kermesses, " la dicausse " en wallon. Au repos en 1982, elle reparaît en 1987 grâce à la persévérance de Jean-François Degée ancien bragard de son jeune temps.

Le " Bragard " est le digne représentant de notre illustre Jean-Biétrumé Picar : habillé d'une veste en queue de pie, d'un pantalon trois quart froncé, coiffé d'un tricorne et décoré d'une colorette ; le tout en noir et jaune, couleurs de la ville de Namur. Jean-Biétrumé est un pur namurois, né le 1er août 1704 et qui dans sa jeunesse ne se priva pas de faire des farces à l'occupant de la ville : dépôt de savon sur les pavés lors des tours de ronde, criant au chien " enragé " le jour du marché, sonnant les cloches au milieu de la nuit... Notre héros, se calmant quelque peu, épouse le 26 mai 1753 après quelques péripéties Trinette Lewaré. Sa mort ? Elle nous est inconnue car aucun cimetière de Namur ne connaît sa tombe....
photo des Bragards et de leur char à confettis.

Et ce nom " Bragard " ? ? Après de nombreuses recherches, nous avons découvert qu'il nous vient de Napoléon. Voyant ses soldats épuisés, fourbus, couchés dans la boue, il confia ces mots à un de ses généraux nommé Braget " les braves gars que voilà " et ceux-ci, illettrés, écrivirent à leur famille " nous sommes des BRA GAR ".

Le premier char naquit en 1952. Il se composait d'un canon non dirigeable. En 1955 , on y ajouta la tour du guetteur puis le Beffroi, le tout étant suivi d'un deuxième char en forme d'escargot, emblème de Namur, tout deux distribuant les confettis. En 2002, suite à l'octroi d'un substantiel subside de la ville de Namur, les Bragards ont réalisé un tout nouveau char et deux tours, celles déjà citées et qui sont placées à la demande lors des sorties. Ce dernier se nomme Trinette en souvenir de l'épouse de Jean-Biétrumé.

Un conseil : si vous croisez un bragard, attendez avant de secouer votre chevelure, un deuxième, un troisième peut surgir..... puis le char qui lui aussi est aussi au rendez-vous ! ! !
Tags : histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:13

Les Volontaires de 1830

Au moment où éclate la Révolution de 1830, Namur est, après Anvers, la place forte la plus importante des Pays-Bas du sud ; après Anvers encore, elle possède la garnison la plus nombreuse et 120 bouches à feu se trouve en batterie à la citadelle. La libération de la ville sera l'œuvre des Namurois, aidés par des volontaires accourus des villages voisins et d'Andenne.

Constant Henri de Montpellier de Vedrin appartient à une très ancienne famille du Namurois.
A la tête des volontaires de Vedrin, il s'était déjà distingué dans les combats de Bruxelles les 25 et 26 septembre 1830, en pénétrant à plusieurs reprises dans le parc. Il allait ensuite revenir combattre à Namur avec ses hommes.

« C'est à la voix mâle et énergique de ce grand citoyen, écrira un biographe qui avait combattu sous ses ordres, que les habitants de Vedrin se rassemblèrent le 1er octobre pour marcher sur Namur, dès que le son du canon et du tocsin les eut avertis que les Namurois étaient aux prises avec les Hollandais... ».

A la tête de ses volontaires, donnant l'exemple du courage et du sang froid, il se posta fort avantageusement pour faire pleuvoir une grêle de balles dans les rangs des soldats qui défendaient la Porte Saint-Nicolas. Cette porte était une des mieux équipées en défenseurs. Vers deux heures de l'après midi, les volontaires de Sclayn et ceux d'Andenne étant arrivés en renfort, ensemble, ils s'emparèrent de cette porte, qui était aussi attaquée de l'intérieur par des Namurois. La perte de celle-ci porta un coup fatal aux Hollandais qui quelques jours après évacuèrent la ville.

En 1832, un contemporain, bien informé, le baron de Stassart écrivait dans un rapport officiel : « De tous les évènements de notre révolution, la prise d'une place forte telle que Namur est, peut-être, le plus extraordinaire. »

La ville de Namur remit un drapeau d'honneur à la commune de Vedrin en souvenir et en récompense de la part qu'elle avait prise dans les combats qui s'étaient déroulés en cette ville le 1er octobre 1830.
La cérémonie avait eu lieu sur la Grand-Place (Place d'Armes) le 19 décembre 1830.

Ce drapeau fut confié, avant la fusion des communes, par le dernier bourgmestre de Vedrin à la Marche Saint-Eloi qui venait de créer une compagnie de volontaires.
Constatant la fragilité de ce vénérable emblème, l'association eut la bonne idée de faire réaliser une copie pour ses défilés.

Les volontaires 1830 de Vedrin, vêtus de sarraus bleus et armés, escortent ce drapeau, chaque année le troisième dimanche de septembre, au Pèlerinage du Souvenir lors des Fêtes de Wallonie de Namur.
Au son des tambours et des fifres, ils participent également à diverses manifestations patriotiques : commémoration des journées de Septembre à Bruxelles, défilé du 21 juillet, ...
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:12

La Marche St. Éloi (l'Armée Grouchy)

C'est à Namur, que la dernière campagne de Napoléon, celle de 1815, a connu son suprême dénouement. En 1970, quelques habitants de Vedrin s'étaient réunis pour créer, sous le nom de "Marche Saint Eloi" une compagnie de grenadier du 1er Empire. C'est ainsi que cette troupe de "Grenadiers" vedrinois représente cette tranche d'histoire dans notre folklore namurois. La " Marche Saint Eloi " célèbre ses fastes chaque année le 1er mai à Vedrin et elle participe à l'animation des grands moments de la vie namuroise.
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:10

Le 1er Régiment d'Infanterie des États Belgique – Unis dit de Namur

Le 1er Régiment d'infanterie des États Belgique – Unis dit de Namur représente une troupe de la Révolution brabançonne.
Le régiment compte soldats, officiers et cantinière et défile au son du fifre et du tambour. Il tire des salves et exécute des charges à la baïonnette. Ils sont habillés en bleu suivant la tradition de l'époque.
L'uniforme est une reconstitution aussi fidèle que possible des tenues de 1789-90. Ce régiment se joint aux autres combattants au 18ème siècle pour échapper au joug autrichien.
Tags : infanterie, namur, histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:09

Le Bataillon des Canaris de Dumonceau

789...La Révolution Brabançonne... Namur, à l'instar des autres régions qui allaient constituer la république des " Etats Belgiques Unis ", se mobilise contre les Autrichiens. Des volontaires affluent pour composer le régiment... Certains d'entre eux, jugés trop faibles, trop petits ou trop jeunes, se voient refuser cet honneur. Qu'importe !... Obstinés, ils obtiennent d'être enrôlés dans un bataillon spécial. Cela dit, pourquoi dépenser de l'argent pour équiper une telle unité ? Les uniformes seront taillés dans un drap de rebut de couleur jaunâtre. Les Canaris sont nés !... Et bien nés !...Très vite, ils vont s'illustrer par leur courage et un sens du combat qui préfigure celui des commandos ! Selon un chroniqueur, la seule vue de leurs uniformes jaunes suffit à mettre l'ennemi en fuite. Reconstitué en 1972, ce bataillon, fort d'une trentaine de passionnés, a sa " caserne " à la Citadelle de Namur. Il y effectue, durant plusieurs week-ends de la saison d'été, des défilés et des simulacres de combats. Sanglés dans des uniformes fidèlement reproduits, grisés par le son du fifre et des tambours, les " nouveaux Canaris " tirent des salves, chargent à la baïonnette, selon des commandements et un drill d'époque. Une date à ne pas manquer : le second samedi de juillet, jour de leur grande parade. Pour la petite histoire, sachez que les canaris étaient commandés par Jean-Baptiste Dumonceau, futur héros des campagnes Napoléoniennes. Notre canari sera d'ailleurs anobli par l'aigle impérial III.
Tags : canaris, namur, histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 21:08

Le Char de Belgrade

On se demande souvent (et les Etrangers en sont fort intriqués) pourquoi, dans la proche banlieue namuroise (aujourd'hui dans le Grand Namur), existe une localité qui porte un authentique nom slave : Belgrade (la ville blanche). Les Namurois vont dormir de leur dernier sommeil à « Belgrade ». Ses origines sont liées à une coutume du Vieux Namur. Au 18ème siècle, pendant la semaine, les Namurois demeuraient dans leur ville entourée de puissantes fortifications. Ainsi, les dimanches et jours de fête, éprouvaient-ils un réel besoin d'évasion, le désir de gagner la campagne, de « s'ébrouer ». C'était la sortie hebdomadaire extra muros, hors ville. Or, il était reconnu que les Namurois en promenade, aimaient se désaltérer, éprouvaient le besoin de se sustenter, car ils passaient pour être portés « sur leur bouche » (Namur li glote). Aussi, la banlieue namuroise était-elle parsemée de cabarets et de guinguettes.

photo du char de la confrérieJusqu'au 18ème siècle, le territoire sur lequel s'élève aujourd'hui Belgrade comprenait presque exclusivement des champs et des campagnes, dépendant du village de Flawinne. L'endroit lui-même était dénommé la Haie-le-comte. Au Moyen-Age, le comte de Namur y avait possédé une réserve de gibier, fermée d'une haute haie. Celle-ci avait fini par disparaître. Or, à la fin du 17ème siècle, la route de Namur à Nivelles, qui traversait les campagnes de la haie-le-comte, fut peu à peu pavée jusqu'aux environs de Temploux, si bien que les Namurois prirent l'habitude d'en faire un but de promenade, lors de leur sortie hors ville. L'affluence des promeneurs eut un résultat inévitable, des guinguettes apparurent. Ce fut un certain Hubert Gaine qui, en 1719, eut l'idée - sacrifiant à l'actualité - de créer un établissement champêtre dénommé « A Belgrade ».

L'année précédente, en 1718, les villes de Belgrade et de Témesvar avaient été enlevées aux Turcs, après plusieurs siècles de domination musulmane. Des régiments wallons avaient participé à ces glorieux faits d'armes. Dans les Pays-Bas autrichiens, des grandes réjouissances furent ordonnées à cette occasion.

Ce qui montre combien l'actualité était appréciée, c'est qu'en 1720, non loin du cabaret « A Belgrade » surgit un cabaret concurrent « A Timisvar ». Puis d'autres guinguettes apparurent : « La double rose », « les trois cornets », « le pot d'or couronné », etc. mais aucun n'obtint le succès de « A Belgrade » ? Le » vieux nom de la Haie-le-comte tomba en désuétude, le nouveau hameau, formé principalement de guinguettes, retint le nom sonore de Belgrade.

Il faut savoir que les propriétaires de ces guinguettes eurent un véritable trait de génie, celui de confectionner des tartes en vue des visites du dimanche. Or, au 18ème siècle, on ne faisait des tartes dans les villages qu'à l'occasion de la dicausse ou kermesse locales (des tartes en roues de chariot). AU nouveau hameau, les Namurois trouvèrent des tartes tous les dimanches et des tartes excellentes, car les tenanciers des guinguettes se révélèrent de véritables artistes dans cette spécialité, d'où le sobriquet de « Tautis » (fabricants de tartes) qui leur fuit attribué et qu'on doit prendre dans le meilleur sens du terme, d'où aussi le dicton qui ne tarda pas à se répandre (encore connu aujourd'hui) : « C'est todi dicausse à Belgrade » (c'est toujours la ducasse à Belgrade).

Aujourd'hui, dans notre folklore, une confrérie dite « des Chevaliers de la Tarte et de la Pompe » qui s'est créée à Belgrade, a pour but de rappeler le passé du village sous toutes les formes possibles.

Cette confrérie présente dans les fêtes namuroises un char rappelant un de ces dimanches des Namurois chez les « Tautis ». Attablés à la terrasse de la fameuse guinguette, quelques promeneurs namurois, ainsi que deux ou trois militaires autrichiens de la garnison, en train de déguster la fameuse tarte ou de se rafraîchir ... à la bière.
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 20:23

Sergent Benoît et Carême

Notre littérature dialectale à ses débuts du XVIII ème siècle.
Dans notre ville, on n'a pas écrit de pièces en wallon avant cette époque. La première œuvre du genre que nous connaissons est datée : c'est " PASKEYE " sur la porte Hoyoul publiée en 1730 à l'occasion de la démolition de cette porte (troisième enceinte urbaine).
Cette composition qui n'est pas sans mérite est anonyme.
Le premier auteur wallon namurois dont le nom soit parvenu jusqu'à nous est Jean-Charles Benoît. C'est un chansonnier populaire.

Issu d'un milieu fort modeste, il naquit à Namur le 12 septembre 1707 (du moins, il fut baptisé ce jour là).
Vers 1754, il devint agent de police, "sergent de ville", comme on disait alors, d'où ce nom de "sergent Benoît", sous lequel il est passé à la postérité.
Il s'est marié deux fois. Sa première épouse, Juliette Walteer étant décédée le 21 juillet 1766, il envola en secondes noces le 9 avril 1769 avec Marie Christine Defays. Une de ses chansons a pour titre "dja one feume comme on houzard (hussard)". L'une des deux épouses fut-elle l'inspiratrice de cette chanson ? Laquelle ? On ne sait pas.
Sur le déclin de sa vie, Benoît devenu veuf, obtint une place à l'hospice Saint Gilles. Il y mourut le 12 janvier 1784.

En ces temps-là, aucun examen de capacités culturelles n'était exigé pour entrer dans la police communale. Jean-Charles Benoît était dépourvu d'instruction.
Quand il avait composé une chanson, (sur un air connu, un air à la mode) afin de la faire connaître au public, il avait recours aux bons offices de son camarade "Carême" qui lui servait à la fois de secrétaire et d'imprésario.
Ce personnage nous ne connaissons que son surnom, singulièrement évocateur, à vrai dire, sans doute était-il peu pratiquant sur le chapitre jeune et abstinence.
Nous savons seulement que c'était un solide gaillard qui exerçait le métier de : portefaix. Quand il était en possession d'œuvres nouvelles, "Carême" circulait en ville avec une table. Aux carrefours, il plaçait celle-ci, se hissait au-dessus, et, du haut de cette tribune improvisée, il entonnait de sa plus belle voix les chansons de son ami.
Le sergent Benoît était doué d'une imagination vive et d'une verve caustique. Ses chansons obtenaient du succès. On en chantait encore au début du XIXème siècle.
Son chef-d'œuvre est assurément la chanson intitulée "Les Houzards". Dans un langage imagé, il dépeint les méfaits d'un détachement de hussards envahissant un village namurois pendant la guerre de succession d'Autriche (1740-1748).
Au temps de la splendeur du cortège historico-folklorique "Marie Spilaer", Benoît et son ami Carême apparaissaient chaque année dans le cortège des Fêtes de Wallonie.
(extrait de " Florilèges de Folklore Namurois " édité par le CCW dans les années 1970)
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 20:21

Les Alfers

Depuis plusieurs siècles, le jeu du drapeau fait partie de la très riche tradition folklorique namuroise.
Le jeu du drapeau est d'origine militaire. Notre jeu, tel que pratiqué dans le Namurois doit provenir d'Espagne, comme en témoigne le nom d'Alfer donné au joueur de drapeau : au-delà des Pyrénées, « alférez » désigne l'officier porte-étendard. Le jeu aurait été introduit chez nous durant la période des Pays-Bas espagnols (1555-1715), soit par des soldats ibériques en garnison dans nos contrées, soit par d'anciens soldats des Gardes Wallonnes au service des rois d'Espagne.
Sur les champs de bataille, les ordres étaient donnés par des mouvements du drapeau.
Et l'habitude s'est prise, lors de cérémonies, de « jouer » du drapeau. C'est ce jeu du drapeau, originaire d'Espagne, héritage de notre passé, que perpétuent les Alfers namurois.
Tags : histoire namur
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#Posté le mercredi 22 octobre 2008 20:19

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